Rien ne remplacera jamais un vrai taxi parisien

9 questions/réponses pour les reconnaître

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1 – COMMENT RECONNAÎT- ON UN TAXI PARISIEN ?

Un taxi parisien est obligatoirement équipé d’un lumineux rouge/vert sur le toit, d’un horodateur qui compte le nombre d’heures travaillées et d’un compteur pour calculer le prix de la course. Tout véhicule qui n’en dispose pas n’est pas un vrai taxi parisien.

Ces équipements permettent de garantir une sécurité indispensable au client. Le chauffeur a une durée de travail maximum fixée réglementairement, ce qui l’oblige à se reposer entre deux journées de travail. Le prix de la course n’est pas fixé « à la tête du client » ni en fonction de l’offre et la demande, mais déterminé en application d’un tarif fixé par arrêté préfectoral.

Avec une Police des taxis et une Commission de discipline, le taxi parisien est le plus contrôlé au monde.

2 – COMMENT DEVIENT-ON CHAUFFEUR DE TAXI ?

Les conditions d’accès à la profession de chauffeur de taxi sont, elles aussi, très réglementées. Devenir chauffeur de taxi ne s’improvise pas. Pour obtenir son Certificat de Capacité Professionnelle de Conducteur de Taxi, votre chauffeur de taxi a suivi une formation de 420 heures et réussi un examen théorique et pratique (topographie, réglementation, conduite…). Il a obtenu un diplôme de secourisme et justifie d’un casier judiciaire vierge. C’est un professionnel de la conduite qui vous garantit de vous transporter en toute sécurité.

3 – QUELS SONT LES AVANTAGES QUE SEUL UN TAXI PARISIEN VOUS APPORTE ?

La prise en charge immédiate : dans l’une des 400 stations (malheureusement 20 % de places de moins en 10 ans), dans la rue (si vous vous trouvez à plus de 50 mètres d’une station) ou par téléphone, application smartphone ou Internet. Bien sûr, vous pouvez aussi le réserver à l’avance.

L’utilisation des voies réservées : parce que le taxi est un mode de transport public individuel, les taxis sont autorisés à utiliser, comme les autres transports publics, les couloirs de bus qui permettent de vous conduire plus rapidement à destination.

La sécurité : soumis à un contrôle technique annuel par les services de l’État, les véhicules sont renouvelés en moyenne tous les 3,5 ans.

Le prix (calculé par le taximètre) : le tarif kilométrique ou horaire fixe affiché dans le taxi vous garantit toujours le juste prix.

4 – EST-CE QUE LE SECTEUR DES TAXIS CRÉE DE L’EMPLOI ?

On compte plus de 55 000 chauffeurs de taxis en France, dont près de 20 000 à Paris. Leur nombre augmente régulièrement : depuis 2002, la Préfecture de Police délivre chaque année de nouvelles licences en fonction de l’évolution d’indices de l’activité économique francilienne (chiffres INSEE, ADP, SNCF et Office du tourisme). D’ailleurs, en dix ans, le nombre de taxis à Paris a connu une croissance comparable à l’augmentation de la capacité des autres transports publics (métro, bus…).

Ce développement contrôlé du nombre de taxis évite par ailleurs d’engorger encore davantage une Capitale déjà fortement congestionnée.

Près de 4 000 emplois directs ont été créés en dix ans grâce à l’augmentation du nombre de taxis parisiens, sans compter les 2 000 emplois induits (garages, centres d’appels tous situés en France). Le taxi favorise l’intégration sociale, donnant l’opportunité à des milliers de personnes d’opérer une reconversion professionnelle ou d’accéder à un premier emploi stable.

5 – …ET L’INNOVATION ?

Les taxis parisiens sont à la pointe de l’innovation et très en avance par rapport à ce qui existe ailleurs dans le monde.

Les premiers GPS sont apparus dans les taxis parisiens en 1996. Aujourd’hui, 70 % des chauffeurs ont choisi de s’affilier à des centraux de réservation et d’être géolocalisés afin de se rapprocher de leurs clients dans des conditions de circulation chaque année plus difficiles. Disponibles depuis 2008, les applications smartphone s’améliorent constamment pour faciliter la commande de taxi, suivre l’arrivée du véhicule ou encore noter le chauffeur.

Enfin, les taxis à motorisation « verte », équipés de sièges enfant ou permettant l’accès des personnes à mobilité réduite, sont de plus en plus nombreux pour répondre aux demandes de chacun.

6 – LES TAXIS, C’EST VRAIMENT MIEUX A LONDRES ?

Il existe bien 10 % de taxis en plus à Londres qu’à Paris, mais le territoire qu’ils desservent est deux fois plus étendu que celui des taxis parisiens et leur tarif est 80 % plus cher qu’à Paris !

Au-delà des chiffres, la vraie différence tient aux conditions de circulation et à l’offre de transports en commun. Le trafic londonien est fluidifié par un péage urbain. À Paris, la vitesse moyenne de circulation intra-muros baisse régulièrement (16,5 km/h en 2013) et, ces dernières années, plusieurs dizaines de kilomètres de voies bus/taxis ont été supprimées en faveur du tramway, les voies sur berges ont été partiellement fermées… Ces embouteillages expliquent que les taxis soient bloqués le matin aux portes de Paris quand les clients sont, eux, intra-muros.

Mise à part l’exiguïté de notre Capitale qui en fait l’une des villes les plus embouteillées d’Europe, l’autre différence est la grande capacité de nos transports publics collectifs. En effet, cette offre, qui est en constante augmentation, est bien supérieure aux capacités de transport des métros et bus londoniens.

7 – POURQUOI TROUVE-T-ON DIFFICILEMENT UN TAXI « A LA VOLÉE » DANS LA RUE ?

Tout d’abord parce que les taxis disponibles sont dans l’obligation de garer leur voiture dans une station de taxis en attente de leurs clients, afin de ne pas embouteiller encore plus la voirie.

Les conditions de circulation à Paris permettaient aux chauffeurs de taxi en 1960 de réaliser 20 courses par jour, quand aujourd’hui ils ne parviennent à en exécuter que 12 dans les onze heures de travail quotidiennes que la réglementation leur permet d’effectuer. Les transports publics collectifs ont fait face à la mobilité croissante de nos concitoyens.

Ces conditions de circulation expliquent aussi qu’aux heures de pointe 40 % des taxis sont vides, bloqués le matin comme le soir dans les embouteillages pour rejoindre les lieux où il y a une demande à satisfaire.

8 – LES TAXIS PARISIENS, C’EST UN MONOPOLE ?

Non : 70 % des licences de taxis parisiens sont détenues par 12 000 entrepreneurs, le plus souvent des artisans qui les exploitent à titre individuel et assument les charges sociales et fiscales de leur activité. Les autres licences sont louées par de nombreuses sociétés à des chauffeurs indépendants ; les plus importantes détiennent chacune moins de 5 % du nombre total de licences parisiennes.

Et surtout, les taxis sont en concurrence avec tous les autres modes de déplacements urbains : transports en commun parfois subventionnés par les collectivités locales, bus, métro, tramway, Autolib’, Vélib’, VTC, navettes aéroport… C’est le client qui choisit !

9 – LE TAXI, TOUJOURS PLUS DE QUALITÉ !

Avec la Préfecture de Police et l’Office du tourisme, la profession est en train de se doter d’une charte de qualité. Elle met aussi en place une procédure pour mobiliser les taxis aux gares ou aéroports lorsque les autres modes de transport public ne fonctionnent plus… À travers ces actions et les investissements dans la formation, l’équipement des véhicules et les outils de réservation, la profession améliore sans cesse les services offerts au client !

30/09/2013


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